Au total, il s’agit d’environ 200.000 personnes. La mesure a été approuvée par le Conseil des ministres sur proposition du ministre des Affaires sociales Frank Vandenbroucke.

Actuellement, l’assurance-maladie obligatoire ne peut pas intervenir pour des accidents du sport qui ont lieu durant des matchs pour lesquels l’entrée est payante et pour lesquels les athlètes reçoivent une rémunération sous quelle que forme que ce soit. Cette interdiction d’intervention vaut aussi pour les entraînements pour de tels matchs. La législation actuelle prévoit que les clubs concernés doivent assurer eux-mêmes leurs joueurs pour tous les accidents en rapport avec le club.

Cette réglementation très stricte et sévère conduit dans la pratique à de nombreuses difficultés, dont est essentiellement victime le sportif amateur. Soit, beaucoup de clubs n’étaient pas ou pas suffisamment prêts ou capables d’assurer leur joueurs, avec toutes les conséquence que cela implique en cas d’accident dans le cadre de l’exercice du sport. Soit, l’accident du sport n’était pas déclaré en tant que tel mais néanmoins porté en compte à l’assurance-maladie obligatoire, ce qui faisait courir des risques importants à la victime en cas de contrôle de devoir rembourser intégralement les interventions de l’assurance-maladie.

Le ministre Vandenbroucke met un terme à cette insécurité. Avec sa mesure, il entend non seulement promouvoir le sport d’amateur mais également soulager les clubs d’une lourde charge financière. Un million d’euros sont prévus pour l’exécution de cette mesure.

Les sportifs professionnels ont, quant à eux, un contrat de travail et sont ainsi assurés légalement pour les " accidents du travail ". Pour eux, rien ne change.