Les personnes handicapées ont pu tester pendant plusieurs mois les différents dispositifs et aménagements installés en gare Montparnasse à Paris. Cette opération s’inscrit dans la politique de l’entreprise basée sur l’écoute et la concertation avec les personnes handicapées entreprise par la SNCF. A l’issue de cette expérimentation, la SNCF a dressé un bilan des solutions proposées afin de dégager avec certitude les équipements qui entreront dans la politique nationale d’accessibilité déployée.

Le 18 mai 2006, après un travail préparatoire de neuf mois, la "Gare Laboratoire de l’Accessibilité" destinée aux personnes en situation de handicap a été inaugurée par le Président de la République et les présidents de la SNCF et de RFF.

Pour la première fois, une gare a ouvert son espace pour en faire un véritable «laboratoire» avec des tests en grandeur réelle afin de permettre aux voyageurs handicapés de donner leur avis sur différentes solutions d’accessibilité qui leur sont destinées. Il s’agissait de dégager avec certitude, parmi les solutions classiques ou innovantes proposées aux différents types de handicap, celles qui facilitent vraiment les déplacements pour prendre le train.

Du 18 mai au 31 juillet 2006, des enquêteurs TNS SOFRES ont été chargés de recueillir les appréciations et suggestions des personnes en situation de handicap. Parce que la gare est un lieu de vie public où chacun doit trouver sa place, des voyageurs valides et des agents SNCF en contact avec les clients ont également été interrogés. Ce sont ainsi, 964 personnes handicapées, 600 personnes valides et 140 agents qui ont pu donner leur avis sur les installations proposées pendant ces 2 mois et demi en gare Montparnasse.

Au total ce sont 35 installations qui ont été testées et évaluées, telles que des bandes de guidage au sol et des bornes sonores, des boucles magnétiques au guichet et en salle, des bandes d’éveil de vigilance, des rampes basses, des écrans TFT, une signalétique en grosses lettres…