Quelles mesures pour faciliter l'inclusion des enfants autistes dans les écoles ?
Cette interrogation du sénateur républicain Christian Cambon a trouvé réponse écrite récemment.
Des mesures doivent être prises pour faciliter l'inclusion de tous à l'école et donc permettre un enseignement de qualité pour tous les élèves. Cette problématique est une priorité pour le quiquennat actuel, ce qui a été rappelé de prime-abord par le ministère de l'éducation nationale, de la jeunesse et des sports dans sa réponse. Chaque type de handicap et chaque particularité doit être gérée différemment, et c'est également le cas pour les élèves présentant des troubles du spectre de l’autisme (TSA). Le ministère a donc rappelé les engagements qui ont été pris pour faciliter l'inclusion des élèves présentant des TSA :
Le ministère a également rappelé le chapitre IV de la loi n° 2019-791 du 26 juillet 2019 pour une « école de la confiance », consacré à l'école inclusive. Ce chapitre a tranformé l'accompagnement des élèves en situation de handicap grâce à plusieurs mesures :
- faciliter la scolarisation à l’école maternelle ordinaire, en faisant intervenir en classe des équipes médico-sociales ou libérales, en soutien aux équipes pédagogiques ;
- tripler le nombre d’unités d’enseignement maternel autisme (UEMA) afin de scolariser tous les enfants à 3 ans y compris ceux présentant des troubles sévères. La création de 180 UEMA supplémentaires et de 45 unités d’enseignement en élémentaire (UEEA) est ainsi prévue à l’horizon 2022 ;
- poursuivre l’implantation des unités localisées pour l’inclusion scolaire (ULIS) dans les écoles et dans les établissements scolaires ;
- recruter 100 enseignants spécialisés sur l’autisme (un par département) pour renforcer les équipes ressources départementales.
Le ministère a également rappelé le chapitre IV de la loi n° 2019-791 du 26 juillet 2019 pour une « école de la confiance », consacré à l'école inclusive. Ce chapitre a tranformé l'accompagnement des élèves en situation de handicap grâce à plusieurs mesures :
- le recrutement des accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH) par contrat à durée déterminée de trois ans minimum, renouvelable une fois avant transformation en contrat à durée indéterminée ;
- la mise en place d’une formation de 60 heures obligatoire dès la première année du contrat pour tous ces accompagnants et l’ouverture des plans de formation académiques et départementaux à ces personnels ;
- la pleine reconnaissance des accompagnants comme professionnels à part entière au sein des équipes éducatives. Ainsi, les AESH participent aux équipes de suivi de la scolarisation (ESS) et un entretien est rendu obligatoire avec la famille et l’enseignant de l’élève en début d’année scolaire ;
- la désignation dans chaque département d’un ou de plusieurs AESH « référents » chargés d’apporter un appui à d’autres AESH dans l’exercice de leurs missions. Sur l’année 2019, ce sont 4 500 créations d’emplois d’AESH qui sont réalisées, ainsi que la transformation de 29 000 contrats aidés (CUI-AVS) en 16 571 ETP d’AESH et la CDIsation de 910 ETP d’AESH, soit 66 589 ETP représentant plus de 80 000 AESH (personne physique).