Aller au contenu

Guides - Accessibilité du processus électoral aux personnes handicapées

La Délégation Interministérielle aux personnes handicapées (DIPH) a édité un mémento à destination des médias.

Votre média informe sur les élections et les campagnes…

• Les électeurs sourds ou malentendants et l’accès à l’information

Si la presse écrite se fait largement l’écho des campagnes électorales et permet aux citoyens de suivre l’actualité politique, c’est la presse audiovisuelle (radio et télévision) qui reste le principal support de l’information politique et électorale, notamment en période de campagne.
Or, plusieurs millions d’électeurs accèdent difficilement, voire pas du tout, à cette information du fait de leur handicap auditif.
C’est pourquoi les chaînes de télévision sont fortement invitées à rendre accessible l’ensemble de leurs programmes traitant du sujet des élections : journaux télévisés, débats entre les candidats, émissions et documentaire consacrés aux campagnes électorales et aux candidats.
Cette accessibilité est rendue possible par la réalisation d’un sous-titrage (simultané en cas de direct) et l’interprétation en Langue des Signes par un interprète diplômé.
Le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA) a adressé aux chaînes une recommandation (en date du 7 novembre 2006) en vue de l’élection présidentielle. Il y est mentionné que : « Les services de télévisions TF1, France 2, France 3 (édition nationale), Canal Plus (programmes en clair) et M6 (édition nationale) veillent à favoriser l’accès (par sous-titrage et/ou langue des signes) des personnes sourdes ou malentendantes aux principaux programmes consacrés à l’actualité électorale diffusés aux heures de grande écoute ».
Les candidats invités à s’exprimer sur les plateaux de télévision peuvent également eux-mêmes s’assurer auprès des chaînes que cette accessibilité est réellement mise en oeuvre.
Par ailleurs, dans le cadre de la campagne officielle, les candidats et les formations politiques s’expriment dans des « clips » diffusés sur les chaînes publiques. Il est, là aussi, recommandé de prévoir à la fois le sous-titrage et la traduction en Langue des Signes de ces communications.
Il est conseillé aux candidats de ne pas attendre le dernier moment et de le prévoir en amont de la production de ces vidéos.
Enfin, si la radio reste de toute évidence difficilement accessible à ces publics, rien n’empêche que la transcription écrite des émissions et débats concernés soit diffusée sur les sites Internet de ces radios et des candidats.

Pour voir le guide dans son entièreté : http://www.handicap.gouv.fr/IMG/pdf/Memento_Media.pdf