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Election 2024, programme DéFI : Economie durable

Faire du bien-être animal une valeur cardinale - Le lien positif entre l’homme et l’animal

Axe 5 : Concilier développement durable,économie et libertés

 
“ La vague de chaleur continue ce 5 juillet 2063, avec un temps très ensoleillé. Durant le courant de la journée, des nuages cumuliformes pourront se développer, mais il fera principalement sec. Il fera très chaud, avec des maxima jusqu’à 37 degrés en Campine et des minimas de 23 degrés dans le centre du pays. Le vent sera faible d’est.”

Fiction présentée dans le rapport de l’Institut Royal Météorologique (IRM) 2019
 
Les faits sont connus : le climat se dérègle durable- ment à cause de l’exploitation par l’homme des énergies fossiles depuis environ deux cents ans. Le climat que nous connaissons ne sera plus jamais celui que nous connaissions il y a vingt ans ; celui que nous connaissons aujourd’hui sera différent de celui que nous connaîtrons dans vingt ans. Ce mouvement est irréversible à l’échelle humaine et nous pouvons déjà en mesurer, depuis quelques années, une première série de conséquences : sécheresses, incendies, inondations…
 
Pour DéFI, nous ne pourrons pas assurer le devenir de la planète sans changer le mode de fonctionnement de notre société. Nous devons absolument limiter les dégâts. L’Europe, si elle veut limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré, doit parvenir à diminuer ses gaz à effets de serre de 55% à l’horizon 2030 et de 85% à l’horizon 2050.

La Belgique doit remplir cet engagement de diminution des gaz à effet de serre à tout prix : c’est l’engagement premier de cet axe 5.
 
C’est un défi colossal dont la réussite, à l’heure actuelle, paraît peu probable : la seule année où la réduction des gaz à effet de serre a été conforme à la trajectoire des accords de Paris est l’année 2020, celle où presque toute l’humanité s’est retrouvée confinée par le Covid-19.

Parvenir à respecter cette trajectoire soit sans mesures fortement coercitives, soit sans révoltes sociales et économiques, apparaît pratiquement impossible. Sauf à accepter de mobiliser tous les outils disponibles en cessant les débats idéologiques entre pro- et anti-nucléaire, pro- et anti-renouvelable, pro- et anti-sobriété.
 
En effet, le dérèglement climatique, mais aussi l’effondrement de la biodiversité et la raréfaction des ressources naturelles, constituent des bouleversements dont les effets se font déjà sentir sur l’en- semble de notre territoire. Même en réduisant fortement les émissions de gaz à effet de serre, nous devrons faire face à une aggravation des effets du change- ment climatique. Si nous n’y prenons pas garde, les inondations cataclysmiques de juillet 2021 sont susceptibles de se répéter à intervalles réguliers, et avec une intensité similaire.
 
La façon dont nous pourrons y faire face variera selon l’intensité des phénomènes, mais aussi de ce que nous aurons mis en place pour nous y adapter : violence des précipitations, localisation des logements (zone inondable), type de bâti (imperméabilisation des sols, maisons individuelles ou immeuble), nombre et vulnérabilité des personnes concernées (mobilité, proximité des secours).
 
Si rien n’est fait et si les hommes laissent la planète filer vers les 2 degrés de réchauffement, des parties entières de la Terre seront inhabitables en 2100. Ces conséquences sont aussi terribles qu’imprévisibles.
 
Tous les domaines d’activités publiques sont concernés par des risques multiples, susceptibles de s’agréger, de se renforcer ou de se succéder en cascade.
 
Les réseaux de transport, de communication ou encore le système de soins reposent toujours sur un socle physique : routes, voies maritimes, aéroports, réseaux de gaz, d’eau, d’électricité, de téléphonie.
 
Ces infrastructures, liées et interdépendantes, sont autant de points de vulnérabilité susceptibles d’affecter le bon fonctionnement de notre territoire. Les acteurs d’une collectivité n’ont pas d’autre choix que de faire face au risque en s’efforçant de les anticiper, et en menant des actions dites d’adaptation.
 
L’adaptation et l’atténuation du changement climatique sont in- dispensables et complémentaires. Au regard des connaissances sur l’évolution du climat, nous devons à la fois combler le retard préoccupant que notre territoire accuse en matière d’adaptation au changement climatique, tout en accentuant les efforts pour agir sur la cause profonde de ces bouleversements : c’est-à-dire réduire drastiquement nos émissions de gaz à effet de serre comme nous l’imposent les COP.
 

Faire du bien-être animal une valeur cardinale

Le lien positif entre l’homme et l’animal

Nous l’avons bien vu avec la crise du Covid, nos compagnons à quatre pattes ont été de précieux réconforts. Ce lien positif entre l’homme et l’animal peut encore être accentué pour le bien-être de tous. Il est encore par exemple aujourd’hui trop compliqué de garder son animal en maison de repos ou sur son lieu de travail. Pourtant, des études démontrent que l’animal apaise, favorise la tranquillité et la concentration et facilite la communication sociale.

Promouvoir les actions qui renforcent le lien positif entre l’homme et l’animal en reconnaissant les bienfaits de la présence de l’animal à nos côtés dans le respect de celui-ci.
 
Faciliter la présence d’un animal de compagnie au sein de notre société passe notamment par : 
  • la création d’espaces de liberté pour chien en ville,
  • la gestion des animaux des personnes hospitalisées,
  • la sensibilisation à la présence et l’utilité du chien d’assistance dans l’espace public
  • l’intégration de la présence d’un animal dans les maisons de repos et les écoles.
  • la poursuite des projets pilotes d’intégration de chiens de soutien émotionnel dans les commissariats ou encore les centres de jours et d’hébergement pour les personnes porteuses de handicap ou les centres de santé mentale.
  • protéger l’intérêt de l’animal en cas de divorce, séparation, de décès ou d’incapacité du maître.


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